Dans le monde des soins de santé, on parle continuellement de microorganismes ou de microbes. Les microbes vivent dans toutes les parties de la biosphère où il y a de l'eau liquide. En outre, ils se trouvent dans tous les êtres vivants, les plantes et les animaux. Il y a plus de microbes sur et dans votre corps que de cellules qui composent votre corps tout entier. Si de nombreux microbes sont utiles et nécessaires à la vie quotidienne, d'autres ne le sont pas. Un agent pathogène ou un agent infectieux ou un germe est un microorganisme qui cause une maladie.

Le corps humain contient de nombreuses défenses naturelles contre certains agents pathogènes courants, notamment les barrières physiques, le système immunitaire et certaines bactéries "utiles" présentes dans la flore normale du corps humain. Cependant, lorsque nous sommes faibles et vulnérables, en particulier dans un environnement hospitalier où des personnes sont malades ou subissent une intervention chirurgicale, nous devons renforcer nos défenses naturelles en utilisant des outils supplémentaires pour réduire les risques liés aux agents pathogènes. L'un de ces outils clés est le maintien de la stérilité des zones chirurgicales et des instruments médicaux. La stérilité et son maintien, ainsi que la prévention des infections croisées, figurent en tête de liste des facteurs critiques dans les soins aux patients.

La stérilisation fait référence à tout processus qui rend efficacement toute surface, équipement ou objet exempt de micro-organismes viables.

En pratique, il est impossible de prouver que tous les organismes ont été détruits. Par conséquent, les niveaux d’assurance de stérilité (SAL) sont utilisés pour mesurer le niveau de survie des micro-organismes après la stérilisation finale. En Europe, les articles tels que les dispositifs médicaux ne peuvent être étiquetés «stériles» que si le risque qu’un article reste contaminé après la stérilisation est inférieur ou égal à une chance sur un million.

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